Eternelle tu devais l'être
Seule,
tu contemplais la verte campagne d'Agripa.
Entourée de sapin,
la fraîcheur régnait dans tes enceintes
La plume et la lettre ont rythmé les longues heures
de solitude et de tranquillité.
Une fois par an, des pèlerins fidèles à leur Sainte
empruntent un chemin de campagne.
Chemin qui à travers champs bordait le pied de la colline
ou tu siégeais
Mais un jour , ils sont venu.
Et toi la majestueuse, ils t'ont transformée
en un tas de pierre et de poussière.
Vraiment il n'y a plus aucun respect…
Pauvre Octave, il doit se retourner dans sa tombe…
avaient eu un peu considération pour toi,
Tu serais encore là .
Vraiment on oublie
que la perte d'un patrimoine unique
engendre l'aliénation de nos mémoires
Et plus grave, celle de nos enfants.
La révolution n'avait-elle pas assez fait de dégâts…
Enfin, il faut se résigner, il est trop tard.
De toi nous n'aurons plus que nos souvenirs.