Non ce n’est pas une révolution qui t’a rendue sans vie.
Je ne sais si ce ne sont les intempéries ou le feu qui t’ont laissé ces cicatrices
Voilà un an que matin et soir je passe à ton chevet
contemplant le travail de tes cliniciens.
Renaître quelle joie !
Voire cette nouvelle naissance à Sart…
Que d’émotions.
Brique après brique, une nouvelle assise pour ta coiffe est née.
Ta chevelure de bois et d’ardoise s’est accommodée de ces armatures de fer.
Ton chignon s’élance dans le ciel avec une telle finesse que seul un oiseau emblème d’une région, fierté d’une basse cour peut venir se poser en guise de broche.
Non, il n’est pas là pour vous réveillez, mais pour vous donner la direction d’un souffle, d’une brise.
Seules les sonnailles de tes cloches appelleront les fidèles aux offices.