Les rivières étaient des frontières,
Les ravins d'immenses gouffres.
L'homme ne pouvait aller où il voulait,
Il devait se contenter de contourner la nature.
Le vent a déraciné certains arbres,
La terre à tremblé et des rochers se sont couchés.
Les détours se sont dissipés, l'inconnu devint voisin.
Depuis l'âge de bronze et jusqu'à la révolution industrielle,
Mon coeur n'était constitué que de pierre.
Le monde moderne me para d'une amure de métal,
Je devins plus fort et mon corps s'allongea.
Le vingtième siècle et la folie des hommes,
Me donna des ailes et je devins aérien.
D'autres pensent à rapprocher les continents.
Je grandis et je ne connaîtrai plus de limite.
A bientôt, au détour d'un de vos chemins.