Le jour vient de laisser la place à la nuit.
Le labeur d'une journée vient de fermer les volets de nos yeux.
Le rideau d'un univers fantastique se lève.
Les projecteurs d'un spectacle unique s'allument les uns après les autres.
L'esprit libéré des contraintes de la journée
peut laisser libre cour à son imagination.
Monde féerique, nos neurones ne se sentent plus.
Ouvrant les tiroirs secrets de notre cerveau,
les images se succèdent cohérentes et incohérentes.
Personne non personne ne peut venir déranger
cet étrange ballet de clichés.
venus des profondeurs de notre subconscient.
L'aurore referme cet album de photos et tourne la page de la nuit.
Mais le rêve quant à lui ne s'endort pas.
Bref notre vie ne laisse pas le temps aux rêves de s'assoupir.
Heureux sommes-nous, car personne, ni aucun gouvernement,
ne peut ni emprisonner ni taxer nos rêves.
Les rêves sont bien souvent ce qui nous restent
quand nous n'avons plus rien.
Rêver un impossible rêve disait Brel
Alors rêvons…
